29-03-2012, 17:38:36
Pas grand-chose à rajouter pour ma part, je suis globalement du même avis que Baron, tout se vaut, surtout dans le contexte actuel, le choix du carburant appartient à chacun en fonction de son cahier des charges.
Pour alimenter la réflexion, je vous remets ici un édito lu dans un Auto-Journal de janvier dernier, et que j'avais trouvé bien intéressant :
Perso j'en veux beaucoup aux constructeurs européens, qui ont complètement délaissé le développement du moteur essence pendant trop de décennies. Où en serait maintenant le moteur essence s'il avait bénéficié des mêmes efforts en R&D que le diesel ?
Pour alimenter la réflexion, je vous remets ici un édito lu dans un Auto-Journal de janvier dernier, et que j'avais trouvé bien intéressant :
Auto-Journal a écrit :L'extinction programmée du diesel
Par Mathieu Chevalier, Rédacteur de chef de l'Auto-Journal
Historiquement dominant en France pour des raisons de politique fiscale – qui n'ont d'ailleurs plus de fondement aujourd'hui – le gazole est en passe d'entamer un sérieux déclin. Plusieurs facteurs menacent sa suprématie. Le premier est celui-là même qui a fait son succès : son avantage prix. D'un côté l'État, en période de crise, est tenté d'aligner la fiscalité sur celle de l'essence, d'un autre la demande de diesel toujours en augmentation crée une tension sur les capacités de raffinage. Dans les deux cas, le prix s'en ressent. Un autre élément entre en compte : la baisse du kilométrage moyen des Français et l'inadaptation des moteurs diesel de dernière génération à une utilisation sur de courts trajets (encrassement du FAP). Troisième facteur, l'entrée en vigueur de la norme Euro 6 qui va imposer une baisse des émissions d'oxyde d'azote (NOx). Les technologies nécessaires pour y parvenir coûtent cher sur un diesel, ce qui se répercutera sur le prix d'achat. Quatrième critère : les progrès des mécaniques essence, qui affichent aujourd'hui un agrément et des consommations proches des diesels, au moins sur les petites voitures. Enfin, et c'est certainement à long terme l'aspect le plus important : le diesel est une exception à l'échelle du marché mondial. États-Unis et Chine sont quasiment exclusivement demandeurs d'essence. Il sera d'autant plus compliqué pour les constructeurs d'investir massivement dans une technologie réclamée par un marché mineur et qui ne présente de surcroît presque plus aucun potentiel de développement.
Perso j'en veux beaucoup aux constructeurs européens, qui ont complètement délaissé le développement du moteur essence pendant trop de décennies. Où en serait maintenant le moteur essence s'il avait bénéficié des mêmes efforts en R&D que le diesel ?