Hier, il m'est arrivé une drôle d'aventure, non, rien de torride bande de pervers ! Mais tout de même, c'est arrivé avec notre 205 GTI 1.6, et c'était tout, sauf connu ni de moi, ni des potes mécano à qui j'en ai causé !
Merci, merci une fois de plus pour l'enthousiasme de la présente assemblée, donc Tonton Lolo va vous raconter cette histoire extraordinaire, euh, pour éviter les mails de réclamation pour tromperie sur la marchandise, j'ai dit "histoire extraordinaire" dans le sens "pas commun", n'attendez rien de "fabuleux, amazing and wonderful", donc ceux qui sentent que ça ne va pas les intéresser, peuvent sortir fumer un clope sous le préau, bon, les fayots qui sont restés (non fumeurs & frileux je suppose), ouvrez bien grand vos esgourdes :
Hier matin, 10H00, donc, mon épouse part en ville (Champagnole, c'est la métropole locale, pour ceux qui savent où c'est) avec une de mes filles (celle pas encore vendue, pour cause de banqueroute, à un bédouin chef de guerre malien, ou businessman russe, ni chimiste colombien) en 205 GTI, et je me suis fait la réflexion prémonitoire que ça me faisait ch..suer de la voir démarrer la caisse et partir dans la foulée alors que le thermomètre annonçait -14°C...A sa place, j'aurais laissé tourner la bête quelques minutes, enfin, bref...De toutes manière, j'avais prévu de faire la vidange cet après-midi et changement de calorstat + radiateur (il me semble vous avoir déjà narré que chez Oscaro, il y a un serveur informatique dédié rien que pour mon compte).
Mes femmes à peine parties, cela n'a pas loupé, (je suis médium à honoraires libres
), 10 kilomètres plus loin, elles ont vu la pression d'huile monter de façon inhabituelle, en quelques secondes, et d'un coup, un grand "clac", pression zéro, warning rouge au tableau de bord ! et le temps de s'arrêter 50 mètres plus loin, la mare d'huile au sol. Procédure d'urgence habituelle, elles ont appelé au secours l'imbécile (moi), rapidement
intervenu avec la 240 diesel (10 minutes de chauffe, le temps de trouver une sangle de remorquage, puis trajet à 70 kilomètres/heure), d'habitude pour les dépannages, je prends le Land, mais enterré sous la neige, y'en a partout, même sur les sièges, alors bof.
Arrivé sur place, effectivement, le carnage, le compartiment moteur noir d'huile, et la big mare en dessous...Les bras m'en sont tombés.
![[Image: th_205gti_zps0d1d810c.jpeg?t=1359311051]](http://i1302.photobucket.com/albums/ag137/BARBIER39/th_205gti_zps0d1d810c.jpeg?t=1359311051)
Le plus simple aurait d'y jeter une grenade et de décrocher en appui mutuel, mais le contexte (carrefour de Gratteroche) ne s'y prêtait pas.
Après mise à l'écart de la 205, on est aller faire la course en ville (il restait 5 km), passer chez un pote lui piquer un demi mètre cube de sciure, revenir au carrefour, nettoyer cette saloperie d'huile, accrocher la sangle à la Peugeot, la tête à mézigue dans la neige,
gbrmlr, pourquoi c'est si bas cette caisse ! accrocher la sangle à la 240 ...
....
...
...J'y crois pas !!!! l'anneau avait été démonté !!! merde, merde, merde ! bon, me voilà dessous (dans la neige toujours) à chercher un point d'ancrage "fiable" : patte de pot d'échappement, et zhou, on s'arrache, demi-tour sur le terre plein pendant que ma fille fait la circulation avec son gilet jaune.
Après le repas de midi, je suis allé sur le forum 250 GTI Club de France, une heure et demi à lire toutes les pannes les plus invraisemblables, mais rien sur une explosion du circuit d'huile ! Je pensais à peut-être à un hypothètique filtre bouché avec ses 13000 kilomètres (mea culpa, je sais c'est pas bien, d'ailleurs la vidange était prévue pour l'après-midi), bon, résultat des courses de mes recherches sur le net : chou blanc (excellent râpé et fermenté à la place des haricots secs dans le cassoulet, une recette de mon alsacienne de femme, encore meilleur avec quelques baies de genevrier, s'il y en reste, car je les préfère distillées pour faire du Gin de contrebande, ne vous en offusquez-pas, c'est pour une oeuvre humanitaire, soigner et prévenir mes crises de palu et celles de camarades ayant trainé leur rangers de l'autre côté de la méditerrannée).
Vers 16h00, les pieds tous trainants, chaudement vêtu, à la bibendum, je me me translate vers la 205 gisant côté nord de ma baraque, toute encore dégoulinante :
1- Inspection, pas le filtre "explosé", mais le joint de cache culbu déboité, bon c'est par là qu'est passé le geyser d'huile de roche semi synthètique usagée (Activa 9000).
2- Je prend de mes doigts gourds une gamelle pour sortir ce qui peut rester dans le carter, déserrage bouchon à la clef, puis dévissage à la main, et là !
, que coule-t'il donc sous mes yeux pré-syncopaux : de l'eau ! C'eut été du pinard, j'eussions noyé mon chagrin dans le précieux breuvage, mais non, de l'eau ! Vite ! Réflexe de crotale, je referme, taille à la l'office prendre un verre du sercice en cristal de baccarat (non, j'ai pas osé) et récupéré cette flotte pour la foutre au congelateur en vue d'analyse cryogènique
, ensuite un chouilla l'huile a coulé, à peine un demi-litre ! Rah !
J'aurais su, y'avait qu'a recomplèter le niveau d'huile et j'aurai économisé un joint de vidange
.
3- Démontage du filtre, bonjour le sport sur moteur froid, y'a fallu y aller façon poupée vaudou transpercée avec ma collection de tournevis (à ce sujet les cruciformes vont mieux que les plats) repose d'un élément neuf, ne lésinons pas sur la marchandise, et même si le moteur est finalement nazeboule, je le revendrai d'occasion sur le bon coin, j'ai gardé l'emballage
.
4- Huile neuve, idem, revendable sur le bon coin, au cas où,
le moteur soit HS
, c'est notre ami Baronletto qui m'a expliqué le commerce sur le bon coin 


5- Remise en place joint cache culbu.
6- Démarrage : nickel, RAS !!! J'étais fin fou, chorégraphiant la danse du sabre sur la glace, beuglant & braillant de joie dans le crépuscule, j'ai bien vu 2 ou 3 rideaux bouger aux fenêtres des voisins, mais personne n'est venu partager le motif de ma Satisfaction (très bonne chanson, à ce propos, des Pierres Roulantes).
7- Résultat de l'analyse "cryogènique" à -18°C : la flotte semble être de la flotte, en fait c'est un joli glaçon, et non du liquide de refroidissement, ouf.....
Bon, que ceux qui s'endorment au fond de la salle, aillent chercher les fumeurs dehors, INTERROGATION SURPRISE : sujet "à votre avis, que s'est-il passé ?"
Perso, j'ai ma théorie, déposée sous pli cacheté chez Maitre LAMBERT Notaire (t'ira trouver un notaire un dimanche matin, la maison ne recule devant aucun sacrifice !), mais ne voulant pas avoir une mauvaise influence sur certains esprits faibles, je resterai coi, observant le débat mécanique et instructif pour tout le monde, de l'érudit à l'apprenti.
Merci, merci une fois de plus pour l'enthousiasme de la présente assemblée, donc Tonton Lolo va vous raconter cette histoire extraordinaire, euh, pour éviter les mails de réclamation pour tromperie sur la marchandise, j'ai dit "histoire extraordinaire" dans le sens "pas commun", n'attendez rien de "fabuleux, amazing and wonderful", donc ceux qui sentent que ça ne va pas les intéresser, peuvent sortir fumer un clope sous le préau, bon, les fayots qui sont restés (non fumeurs & frileux je suppose), ouvrez bien grand vos esgourdes :
Hier matin, 10H00, donc, mon épouse part en ville (Champagnole, c'est la métropole locale, pour ceux qui savent où c'est) avec une de mes filles (celle pas encore vendue, pour cause de banqueroute, à un bédouin chef de guerre malien, ou businessman russe, ni chimiste colombien) en 205 GTI, et je me suis fait la réflexion prémonitoire que ça me faisait ch..suer de la voir démarrer la caisse et partir dans la foulée alors que le thermomètre annonçait -14°C...A sa place, j'aurais laissé tourner la bête quelques minutes, enfin, bref...De toutes manière, j'avais prévu de faire la vidange cet après-midi et changement de calorstat + radiateur (il me semble vous avoir déjà narré que chez Oscaro, il y a un serveur informatique dédié rien que pour mon compte).
Mes femmes à peine parties, cela n'a pas loupé, (je suis médium à honoraires libres


Arrivé sur place, effectivement, le carnage, le compartiment moteur noir d'huile, et la big mare en dessous...Les bras m'en sont tombés.
![[Image: th_205gti_zps0d1d810c.jpeg?t=1359311051]](http://i1302.photobucket.com/albums/ag137/BARBIER39/th_205gti_zps0d1d810c.jpeg?t=1359311051)
Le plus simple aurait d'y jeter une grenade et de décrocher en appui mutuel, mais le contexte (carrefour de Gratteroche) ne s'y prêtait pas.
Après mise à l'écart de la 205, on est aller faire la course en ville (il restait 5 km), passer chez un pote lui piquer un demi mètre cube de sciure, revenir au carrefour, nettoyer cette saloperie d'huile, accrocher la sangle à la Peugeot, la tête à mézigue dans la neige,




Après le repas de midi, je suis allé sur le forum 250 GTI Club de France, une heure et demi à lire toutes les pannes les plus invraisemblables, mais rien sur une explosion du circuit d'huile ! Je pensais à peut-être à un hypothètique filtre bouché avec ses 13000 kilomètres (mea culpa, je sais c'est pas bien, d'ailleurs la vidange était prévue pour l'après-midi), bon, résultat des courses de mes recherches sur le net : chou blanc (excellent râpé et fermenté à la place des haricots secs dans le cassoulet, une recette de mon alsacienne de femme, encore meilleur avec quelques baies de genevrier, s'il y en reste, car je les préfère distillées pour faire du Gin de contrebande, ne vous en offusquez-pas, c'est pour une oeuvre humanitaire, soigner et prévenir mes crises de palu et celles de camarades ayant trainé leur rangers de l'autre côté de la méditerrannée).

Vers 16h00, les pieds tous trainants, chaudement vêtu, à la bibendum, je me me translate vers la 205 gisant côté nord de ma baraque, toute encore dégoulinante :
1- Inspection, pas le filtre "explosé", mais le joint de cache culbu déboité, bon c'est par là qu'est passé le geyser d'huile de roche semi synthètique usagée (Activa 9000).
2- Je prend de mes doigts gourds une gamelle pour sortir ce qui peut rester dans le carter, déserrage bouchon à la clef, puis dévissage à la main, et là !




3- Démontage du filtre, bonjour le sport sur moteur froid, y'a fallu y aller façon poupée vaudou transpercée avec ma collection de tournevis (à ce sujet les cruciformes vont mieux que les plats) repose d'un élément neuf, ne lésinons pas sur la marchandise, et même si le moteur est finalement nazeboule, je le revendrai d'occasion sur le bon coin, j'ai gardé l'emballage

4- Huile neuve, idem, revendable sur le bon coin, au cas où,





5- Remise en place joint cache culbu.
6- Démarrage : nickel, RAS !!! J'étais fin fou, chorégraphiant la danse du sabre sur la glace, beuglant & braillant de joie dans le crépuscule, j'ai bien vu 2 ou 3 rideaux bouger aux fenêtres des voisins, mais personne n'est venu partager le motif de ma Satisfaction (très bonne chanson, à ce propos, des Pierres Roulantes).
7- Résultat de l'analyse "cryogènique" à -18°C : la flotte semble être de la flotte, en fait c'est un joli glaçon, et non du liquide de refroidissement, ouf.....

Bon, que ceux qui s'endorment au fond de la salle, aillent chercher les fumeurs dehors, INTERROGATION SURPRISE : sujet "à votre avis, que s'est-il passé ?"
Perso, j'ai ma théorie, déposée sous pli cacheté chez Maitre LAMBERT Notaire (t'ira trouver un notaire un dimanche matin, la maison ne recule devant aucun sacrifice !), mais ne voulant pas avoir une mauvaise influence sur certains esprits faibles, je resterai coi, observant le débat mécanique et instructif pour tout le monde, de l'érudit à l'apprenti.
