Après ce délicieux vent de fraîcheur venant de l'autre côté de la Manche, je vais sembler chagrin en allant me promener Outre-Rhin.
Même si j'aime l'image déployée par Jaguar, ses efforts de fiabilisation sont nettement en-dessous de mes critères personnels et de mon niveau de patience.
D'autre part, je n'ai pas envie de changer ma boîte à outils en pas métrique pour du pouce. Exit donc Jaguar.
La prochaine étape de ma collection sera sans doute mûe par un V8.
Les Ford Mustang (64-66) et quelques "Muscle cars" ont pris des cotes coquettes et j'apprécie par dessus tout un niveau de confort me permettant d'arrivé frais et dispo.
Exeunt sic les Oldies sauce US!
Comme annoncé dans ma phrase liminaire, j'irai certainement faire mes courses en Germanie pour y faire emplette d'un Bundestank à l'Etoile.
Le V8 constitue en quelque sorte le Graal mécanique car toutes les forces déployées par cette architecture de moteur s'entremêlent pour une douceur de fonctionnement exemplaire dans le silence d'un temple protestant.
Associée à une cylindrée accouchant d'une kolossale puissance de travail sans effort, ce genre de mécanique me siérait agréablement.
Les modernes m'ennuient au plus haut point.
Je remonterai volontiers le cours du temps à bord d'une lourde Mercedes W 116 (70/79) à double lame de pare-choc très typée 70's, avec un intérieur d'habitacle cossu dans le choix de ses matériaux, son agencement sans faille et avec toute la rigueur au travail d'un peuple au sens de l'humour très approximatif.
Si la version d'attaque en 280 S, mûe par un six-en-ligne et 156 ch à carburateur est carrément sous-dimensionnée, la revue de détail de l'intérieur de l'habitacle est chiche.
Le MB-Tex ou espèce de simili-cuir très en vogue peut côtoyer sur un autre modèle un velours cossu et épais. L'habitacle est vaste pour accueillir des personnes de grande taille dans les meilleures conditions de confort.
Si en show room, le primo-acquéreur n'a pas eu le chéquier assez long, aux premières saillies estivales, tout ce beau monde va en être quitte à descendre les carreaux à la manivelle -chromée- et va suer à grosses gouttes, à se dispenser d'une climatisation salutaire même manuelle.
Les jantes alliage sont pudiquement énoncées comme un "équipement sur demande" et la liste des options est à elle seule, aussi épaisse que le descriptif commercial de la belle Souabe étoilée.
La 280 SE (E pour Einspritzung) consacre l'injection sur ce 2,8 l délivrant 185 chevaux. La boîte automatique à 3 longues vitesses risquant d'épuiser les précieux équidés, je penche pour la boîte manuelle 4 de série, avec peut-être une chance de l'avoir en 5 rapports. Là, sur le coup, écrivant de tête, je ne sais pas.
Il me manque toujours deux cylindres à l'appel.
La 350 SE au V8 de 210 ch constitue l'offre technique médiane la plus opportune, mais elle est paradoxalement rare.
Très bien vendue et coqueluche du show-biz' des 70's, au sommet de la pyramide, la 450 SE au V8 de 6,9 l de 286 ch achève de pulvériser au démarrage les insolentes bombinettes tape-culs émergeant des chocs pétroliers.
D'ailleurs, ce gros V8 là ne semble pas connaître la crise. Il boit sans se soucier du lendemain avec l'élégance d'un prince prodigue ayant fait ses humanités dans les écoles les plus sélectes.
Prodigue et prodige en tout. Musique!
Les 18 litres de plombé aux cent sont son minimum syndical sans lequel il refusera de s'ébrouer pour la moindre prestation.
Nous sommes loin de la morfale Jaguar XJ 12 et ses 25 l/100. Quand elle roule...
Pour franchir le pas (métrique), je fuirai toute suspension pneumatique singeant à bon compte la célèbre oléo-pneumatique de chez Citroen, car toute intervention ne se paye pas ... en monnaie de singe.
Quand le cul est pare-terre ou penche lamentablement d'un côté, la Belle de Stuttgart réclame 7 000 € pour se remettre d'aplomb.
Comme l'actuelle Airmatic des Mercedes modernes
. "Le temps ne fait rien à l'affaire..." Comme il avait raison, le père Brassens
.
La rouille compte parmi ses ennemis, comme la pingrerie de vaniteux propriétaires impécunieux.
La tâche va être rude, cependant j'ai le temps de m'y préparer psychologiquement et techniquement.
Je me dois d'étendre le champ de mes compétences techniques pour profiter durablement d'autos remarquablement bien construites, décalées, performantes, confortables, sûres.
Le temps lui a comme donné un coup de pied à son piédestal, et avec la chute, l'a désacralisé de son statut d'insupportable limousine étoilée "über alles".
Ainsi, elle me plaît plus. Elle ne m'intimide plus et je saurai lui rendre un vibrant hommage en la choyant comme d'autres pensionnaires suédoises et françaises
.
Même si j'aime l'image déployée par Jaguar, ses efforts de fiabilisation sont nettement en-dessous de mes critères personnels et de mon niveau de patience.
D'autre part, je n'ai pas envie de changer ma boîte à outils en pas métrique pour du pouce. Exit donc Jaguar.
La prochaine étape de ma collection sera sans doute mûe par un V8.
Les Ford Mustang (64-66) et quelques "Muscle cars" ont pris des cotes coquettes et j'apprécie par dessus tout un niveau de confort me permettant d'arrivé frais et dispo.
Exeunt sic les Oldies sauce US!
Comme annoncé dans ma phrase liminaire, j'irai certainement faire mes courses en Germanie pour y faire emplette d'un Bundestank à l'Etoile.
Le V8 constitue en quelque sorte le Graal mécanique car toutes les forces déployées par cette architecture de moteur s'entremêlent pour une douceur de fonctionnement exemplaire dans le silence d'un temple protestant.
Associée à une cylindrée accouchant d'une kolossale puissance de travail sans effort, ce genre de mécanique me siérait agréablement.
Les modernes m'ennuient au plus haut point.
Je remonterai volontiers le cours du temps à bord d'une lourde Mercedes W 116 (70/79) à double lame de pare-choc très typée 70's, avec un intérieur d'habitacle cossu dans le choix de ses matériaux, son agencement sans faille et avec toute la rigueur au travail d'un peuple au sens de l'humour très approximatif.
Si la version d'attaque en 280 S, mûe par un six-en-ligne et 156 ch à carburateur est carrément sous-dimensionnée, la revue de détail de l'intérieur de l'habitacle est chiche.
Le MB-Tex ou espèce de simili-cuir très en vogue peut côtoyer sur un autre modèle un velours cossu et épais. L'habitacle est vaste pour accueillir des personnes de grande taille dans les meilleures conditions de confort.
Si en show room, le primo-acquéreur n'a pas eu le chéquier assez long, aux premières saillies estivales, tout ce beau monde va en être quitte à descendre les carreaux à la manivelle -chromée- et va suer à grosses gouttes, à se dispenser d'une climatisation salutaire même manuelle.
Les jantes alliage sont pudiquement énoncées comme un "équipement sur demande" et la liste des options est à elle seule, aussi épaisse que le descriptif commercial de la belle Souabe étoilée.
La 280 SE (E pour Einspritzung) consacre l'injection sur ce 2,8 l délivrant 185 chevaux. La boîte automatique à 3 longues vitesses risquant d'épuiser les précieux équidés, je penche pour la boîte manuelle 4 de série, avec peut-être une chance de l'avoir en 5 rapports. Là, sur le coup, écrivant de tête, je ne sais pas.
Il me manque toujours deux cylindres à l'appel.
La 350 SE au V8 de 210 ch constitue l'offre technique médiane la plus opportune, mais elle est paradoxalement rare.
Très bien vendue et coqueluche du show-biz' des 70's, au sommet de la pyramide, la 450 SE au V8 de 6,9 l de 286 ch achève de pulvériser au démarrage les insolentes bombinettes tape-culs émergeant des chocs pétroliers.
D'ailleurs, ce gros V8 là ne semble pas connaître la crise. Il boit sans se soucier du lendemain avec l'élégance d'un prince prodigue ayant fait ses humanités dans les écoles les plus sélectes.
Prodigue et prodige en tout. Musique!
Les 18 litres de plombé aux cent sont son minimum syndical sans lequel il refusera de s'ébrouer pour la moindre prestation.
Nous sommes loin de la morfale Jaguar XJ 12 et ses 25 l/100. Quand elle roule...

Pour franchir le pas (métrique), je fuirai toute suspension pneumatique singeant à bon compte la célèbre oléo-pneumatique de chez Citroen, car toute intervention ne se paye pas ... en monnaie de singe.
Quand le cul est pare-terre ou penche lamentablement d'un côté, la Belle de Stuttgart réclame 7 000 € pour se remettre d'aplomb.
Comme l'actuelle Airmatic des Mercedes modernes


La rouille compte parmi ses ennemis, comme la pingrerie de vaniteux propriétaires impécunieux.
La tâche va être rude, cependant j'ai le temps de m'y préparer psychologiquement et techniquement.
Je me dois d'étendre le champ de mes compétences techniques pour profiter durablement d'autos remarquablement bien construites, décalées, performantes, confortables, sûres.
Le temps lui a comme donné un coup de pied à son piédestal, et avec la chute, l'a désacralisé de son statut d'insupportable limousine étoilée "über alles".
Ainsi, elle me plaît plus. Elle ne m'intimide plus et je saurai lui rendre un vibrant hommage en la choyant comme d'autres pensionnaires suédoises et françaises

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