24-09-2014, 20:40:53
J'arrive de Carélie/St Petersbourg-Moscou-Zurich, tranquilou, voyage nickel, pas un accroc dans les correspondances et malgré les mauvaises habitudes Russes, tout s'est bien passé.
Navette pour parking N°5 à St-Ex... format express car je n'ai qu'un bagage cabine.
Clé de la voiture dans la poche... j'ouvre.
Je la démarre, car il fait chaud et je mets donc la clim.
Moment de détente, vraiment temps magnifique...
J'avais laissé la valise derrière la voiture, coffre ouvert, je ferme donc la porte et mets la valise dans le coffre, que je ferme aussi.
Et là, je m'aperçois que la voiture s'est fermée toute seule... j'ignore comment.
Est-ce le fait d'avoir claqué le coffre?
Je l'ignore vraiment.

En tout cas, je suis coincé à l'extérieur de l'auto, qui, moteur tournant n'attends que moi pour rouler.
Je n'avais rien sur moi pour tenter d'ouvrir en force, ni même casser une vitre de custode. J'ai fais le tour du parking : personne...
Immense moment de solitude.
Avec une clé d'habitation qui me restait dans une poche arrière, je suis parvenu à décoller la vitre conducteur de son joint, au niveau du pilier B.
Puis, petit à petit, en y passant les doigts, à la tirer vers moi...
J'attendais à ce qu'elle explose à chaque instant...
2,3 puis quatre centimètres, de quoi y passer la main, puis l'avant bras... mais pas plus... l'articulation du coude étant à la fois trop grosse et trop sensible.
Car ça commençait à faire VRAIMENT mal...
Donc, impossible d'aller chercher la poignée, ni les commandes électriques.
Alors j'ai improvisé : en enlevant les deux essuies glaces pour essayer d'atteindre les commandes d'ouvertures des vitres...
Boum, premier essuie glace perdu dans la bataille, car mauvaise manip très douloureuse.
Avec le deuxième, très doucement mais en tirant comme un forcené sur la vitre, j'ai réussi à appuyer sur la commande de vitre du passager : bzuuuuu...
Voilà... C'était ouvert...
Très doucement, on lâche la vitre APRES avoir sorti son avant bras (et l'essuie-glace, on ne sait jamais).
On contourne l'auto et on appuie voluptueusement sur la commande d'ouverture centralisée.
Chlak, on ouvre et on coupe le contact.

Dix minutes de méditation... et retour à vitesse escargotique afin de savourer le silence de fonctionnement de mon nouveau salon audiophile...
...
La vitre conducteur est désormais très légèrement décollée de son joint, mais c'est presque imperceptible.
Plus jamais, je ne laisserai la voiture moteur tournant mais portes fermées...
Surtout dans ce putain d'Est Lyonnais qui me pourrit la vie à chaque fois que j'y fous les pieds.
Un jour je ferais le compte de ce qui m'est arrivé là-bas... c'est assez édifiant.
Fermez le ban...
Navette pour parking N°5 à St-Ex... format express car je n'ai qu'un bagage cabine.
Clé de la voiture dans la poche... j'ouvre.
Je la démarre, car il fait chaud et je mets donc la clim.
Moment de détente, vraiment temps magnifique...
J'avais laissé la valise derrière la voiture, coffre ouvert, je ferme donc la porte et mets la valise dans le coffre, que je ferme aussi.
Et là, je m'aperçois que la voiture s'est fermée toute seule... j'ignore comment.
Est-ce le fait d'avoir claqué le coffre?
Je l'ignore vraiment.

En tout cas, je suis coincé à l'extérieur de l'auto, qui, moteur tournant n'attends que moi pour rouler.
Je n'avais rien sur moi pour tenter d'ouvrir en force, ni même casser une vitre de custode. J'ai fais le tour du parking : personne...
Immense moment de solitude.
Avec une clé d'habitation qui me restait dans une poche arrière, je suis parvenu à décoller la vitre conducteur de son joint, au niveau du pilier B.
Puis, petit à petit, en y passant les doigts, à la tirer vers moi...
J'attendais à ce qu'elle explose à chaque instant...
2,3 puis quatre centimètres, de quoi y passer la main, puis l'avant bras... mais pas plus... l'articulation du coude étant à la fois trop grosse et trop sensible.
Car ça commençait à faire VRAIMENT mal...
Donc, impossible d'aller chercher la poignée, ni les commandes électriques.
Alors j'ai improvisé : en enlevant les deux essuies glaces pour essayer d'atteindre les commandes d'ouvertures des vitres...
Boum, premier essuie glace perdu dans la bataille, car mauvaise manip très douloureuse.
Avec le deuxième, très doucement mais en tirant comme un forcené sur la vitre, j'ai réussi à appuyer sur la commande de vitre du passager : bzuuuuu...
Voilà... C'était ouvert...
Très doucement, on lâche la vitre APRES avoir sorti son avant bras (et l'essuie-glace, on ne sait jamais).
On contourne l'auto et on appuie voluptueusement sur la commande d'ouverture centralisée.
Chlak, on ouvre et on coupe le contact.

Dix minutes de méditation... et retour à vitesse escargotique afin de savourer le silence de fonctionnement de mon nouveau salon audiophile...
...
La vitre conducteur est désormais très légèrement décollée de son joint, mais c'est presque imperceptible.
Plus jamais, je ne laisserai la voiture moteur tournant mais portes fermées...
Surtout dans ce putain d'Est Lyonnais qui me pourrit la vie à chaque fois que j'y fous les pieds.
Un jour je ferais le compte de ce qui m'est arrivé là-bas... c'est assez édifiant.
Fermez le ban...

SRW (<= heavenly white and red, indeed)
S70 B5252FS 1997 100,000 km : THE Glory Box. Rapatriement DE-FI-NI-TIF!
C70 coupé, B5244S2 2000 170,000 km : moteur serré : partie à la casse.
S80 2,9l 1999 : partie pour sauvetage.
780 ça a failli faillir.